La médecine traditionnelle chinoise dit : « absorber des aliments ou traiter des maladies avec des remèdes découlent du même principe : bien adaptés, ils sont bénéfiques aux organes, préviennent ou guérissent les maladies ; inadaptés, ils blessent les viscères ou aggravent les maladies ».

Une alimentation juste, avec des aliments de qualité, choisis avec soin selon leurs indications thérapeutiques éprouvées par l’expérience, est le premier outil pour ramener le corps à l’état de santé. Le but des repas « pour se soigner » n’est pas de substituer à un traitement médical, mais d’aider la santé à devenir plus forte que la maladie. Notre corps a une incroyable capacité d’auto guérison, qui ne demande qu’à être stimulée. Nous mangeons trois fois par jour. Si ce que nous mangeons va à l’encontre de ce que nous voulons soigner, il n’y a pas de guérirons possible. Mais si trois fois par jours nous renforçons la santé en apportant au corps les éléments les plus justes pour l’aider, alors nous sommes réellement acteurs du processus de guérison.

C’est l’objectif de la diétothérapie chinoise, qui représente l’art de traiter les maladies par l’alimentation. En utilisant les propriétés spécifiques des aliments, en les combinant parfois avec des plantes médicinales, elle représente un traitement efficace autant pour certaines maladies aigues pour les troubles chroniques. Dans le cadre des maladies chroniques, elle est encore plus importante : dénuée d’effets secondaires, facile à absorber parce qu’agréable au palais, elle est une thérapie facile à appliquer sur le long terme.

Bien entendu, selon la gravité de la maladie, la diétothérapie est utilisée plus comme un traitement complémentaire. Il ne s’agit pas de substituer l’alimentation à l’utilisation de médicaments lorsque c’est nécessaire, mais de l’utiliser au mieux pour corriger le déséquilibre énergétique sous-jacent.

Texte tiré de Josette Chapellet, merci à elle pour son merveilleux livre « A la découverte de la diététique chinoise ».